Ceduna-Adélaïde

Arrivée à Ceduna le 14 janvier : nous passons la frontière entre Western Australia et South Australia. Passage obligé au chekpoint entre les deux états, le South Australia n'autorisant aucun fruit et légume venant de l'extérieur en raison des bactéries qu'ils peuvent véhiculer. Rien à déclarer. On continue la route jusque Port Lincoln, petite ville portuaire (vous l'auriez deviné...) à l'extrémité de la péninsule. 

Le lendemain, direction Port Augusta, dernière étape avant Adélaïde. Nous ignorions encore que nous allions passer une nuit mémorable... Nous arrivons à Port Augusta à la tombée de la nuit, après quatre heures de route sous une chaleur accablante (les températures avoisinent les 47 degrés). Sur la route, l'air conditionné ne faisant pas partie des options de notre voiture, nous roulons les fenêtres grandes ouvertes. Le hic, impossible d'avoir un soupçon d'air froid, on a l'impression de recevoir dans le visage le souffle d'un sèche-cheveux. Arrivée à Port Augusta à 20h. Les rues sont désertes, une des seules lumières de la rue principale est la lumière verte de la pharmacie qui indique la température à 20h02 : 42 °C. On trouve le seul bar ouvert de la ville où on court se réfugier pour se désaltérer et apprécier l'espace d'un instant l'air climatisé. Il est 22h, nous regagnons la voiture avec comme seule idée en tête de parvenir à dormir quelques heures avant de reprendre la route à l'aube. La bouffée d'air chaud qui nous assaille en sortant du bar nous provoque un fou rire nerveux. Nous finirons par passer la nuit dans un camping à la dérobée (arrivée à 23h, départ le lendemain à 5h30) où on parviendra à se faufiler dans les salles de bain communes pour prendre une douche. Impossible d'obtenir de l'eau froide, nous prendrons une douche tiède. Après quelques heures de sommeil, Margot sur le siège passager, Claire sur le siège conducteur (des sièges inclinables tout de même !), nous reprenons la route : dernière ligne droite avant Adelaide.

Jeudi 16 janvier, 11h : nous voilà enfin à Adélaïde. Notre premier réflexe est de garer la voiture dans le centre, trouver de l'eau fraîche et contacter Gill qui accepte gentiment de nous héberger le soir et nous accueille avec un barbecue typiquement australien. 

Nous avons l'impression d'être catapultées en plein milieu d'un brouhaha sonore et d'une foule (relative) qui nous destabilise un peu. Notre démarche est un peu pataude, mais quelques heures seulement après notre arrivée, la réacclimatation s'opère. 

Australia's journey : fin du premier chapitre